mardi 17 mars 2009

Attente en carreaux


Le front sur le carreau, mademoiselle attend.
Atone, elle ne voit rien que des larmes de pluie.
Nul mouvement de rue ne trouble son dépit.
Son cœur pleure sa peine, son amour est absent.

Quel est cet imbécile qui lança cet adage,
Qui dit que la distance aide le sentiment,
Alors que le seul but de tous les cœurs aimants,
Est de rester ensemble tout le temps de leur âge.

Mais malgré sa langueur, elle sait que viendra l'heure
Du retour de l'aimé qui, un sourire aux lèvres,
Fera bondir son cœur dans la joie et la fièvre
De l'amour partagé, retrouvant le bonheur.
Mars 2009

(Un grand merci à Persilya, qui m'a prêté ce dessin, source d'inspiration de ce court poème)

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