dimanche 27 septembre 2009

Bug In PC

Non, non, cela n'est pas un écrit politique,
Bien que l'on puisse trouver certaines analogies.
La raison pour laquelle je vous sèvre d'écrits,
C'est que j'ai des ennuis avec l'informatique !

En effet, je ne sais pour quelle obscure raison,
Je vois sur mon écran, des messages bizarres
Qui me laissent pantois et le regard hagard.
Je sens que mes neurones ont perdu leurs liaisons.

Grande est la solitude, quand on ne comprend rien !
Une phrase me poursuit, me plongeant dans le doute :
"Le kermel est missing, il faut que je re-boot" !?!...
Il devient nécessaire de voir un technicien !

Carte-mère, giga beat, disque dur double couches.
Ce vocable est pour moi, tout proche du chinois,
Car, je n'ai pour ma part, besoin que de deux doigts
Pour jouer de la souris ou taper sur les touches !

Bref, je suis sans micro, depuis près de vingt jours.
Plus de Web, plus de Blog, adieu tous les courriels.
Tant pis, c'est un retour vers le travail manuel :
Reprendre le crayon et garder son humour.

J'avoue que j'ai du mal, à jouer du stylo.
Je rature, je gribouille, je m'énerve, je délire !
Et comme j'écris mal, je ne peux me relire !!
Où sont tous mes dicos ? Je ne trouve plus mes mots !!!

Et de toute façon, à quoi bon toutes ces rimes ?
Ces vers "décomposés" dormiront dans le noir.
Aucune diffusion, pas un seul auditoire.
Ce ne seront que textes orphelins, anonymes !

Ah! L'on médit toujours sur la technologie,
Qui formate nos esprits, mettant en esclavage
Toute l'humanité, et dès le plus jeune âge.
C'est une vérité, cela doit être dit.

Mais c'est également un formidable outil
De communication, de passage d'idées,
De culture et d'amour, de grandes libertés.
Pour nous, sombres auteurs, c'est notre paradis.

Pour conclure, j'ai perdu ce collaborateur.
Ai-je donc trop tiré sur toutes ses connexions ?
Ses circuits ont cédé aux multiples lésions !
Il m'a fallu choisir un autre ordinateur.

Je voulais simplement "booster" ce matériel.
Juste pour lui donner un peu plus de mémoire,
Caressant, de ce fait, le fabuleux espoir
D'être encore plus rapide, pour livrer mes libelles.

Comme quoi,
Le mieux est toujours l'ennemi du bien !!
Septembre 2009

Bug In PC (suite)

Bon, vous l'aurez compris, j'ai du changer de PC, après trois semaines de recherche de la panne chez le réparateur.
C'est pourquoi, je n'ai pu ni mettre de nouveaux messages, ni répondre aux différents commentaires (ce que je vais m'empresser de faire de suite !), ni naviguer sur les blogs ou les sites que je suis (pardon Pascale et Persilya en particulier).
De plus, je n'ai pas pu récupérer le carnet d'adresse de ma messagerie électronique. Donc, vous qui connaissez mon adresse mail, faites moi parvenir un petit coucou, juste pour que je puisse récupérer la votre (euh ! d'adresse, ce n'est pas très clair, cette phrase !!)
Merci d'avance.

vendredi 4 septembre 2009

Paresse d'Août


La chaleur du mois d'août altère les envies,
C'est du plomb en fusion qui descend sur nos vies.
Le simple mot "travail", nous donne le tournis.
On fait ce que l'on peut, en prenant l'air contrit,
Car pour Dame Paresse, on est plein d'empathie !
Il faut pourtant s'y mettre, reprendre les écrits,
Afin de contenter les lecteurs, chers amis.
Mais cette canicule anesthésie l'esprit !

Le soleil nous aveugle, en dardant ses rayons.
Il éblouit nos yeux et jette à profusion
Des pépites de feu qui créent des illusions.
Modifiant nos rétines, trompant nos sensations,
Ces éclats sur les murs, transforment nos maisons :
On voyage vers le Sud en perdant la raison.
Les mirages apparaissent et donnent à foison,
Des miroirs aux lumières, pour unique horizon.

L'épiderme se couvre d'une rosée salée.
On guette sur l'épaule de notre bien aimée
Cette petite goutte qui, sans rien demander,
Tracera son chemin sur cette peau bronzée.
On la suit du regard, et dans le décolleté,
Elle devient notre main, suivant sans s'arrêter,
Ce sillon si charmant, plein de félicité...
Elle est tout érotisme, la moiteur de l'été !

Pour toutes ces raisons, il est temps de penser
A l'unique besogne, que l'été nous permet :
A l'ombre d'un beau chêne ou bien d'un olivier,
Si possible bercé par un frais ruisselet,
On fait le sacrifice, en toute humilité,
Du rite de la sieste salvatrice et sensée.
Un heure, peut-être deux, le temps nous est compté,
Pour vivre dans nos rêves et bien se reposer !

Ah ! Vivement l'automne, et tous ses jours en pleurs,
Qui nous transformeront en soldats du labeur.
Mais pour toute l'année, nous garderons au cœur
Le souvenir de tous ces instants de douceur.
Ainsi, nous passerons, l'hiver et ses rigueurs,
Avec au fond des yeux, cette idée du bonheur.
Et, s'endormant le soir, en cherchant la chaleur,
Nous rêverons encore, à la tendre torpeur.
Août 2009