mardi 25 décembre 2012

Conte de Noël, Réponses

Le Père Noël est passé et a apporté dans sa hotte, les solutions de l'énigme.
Voici les friandises et gourmandises qu'il fallait trouver dans le texte :


Bêtises : de Cambrai œuf corse ! (1ère strophe)
Barbe à Papa : immense barbe, appât pas si (2ème strophe)
Réglisse : André glissait (4ème strophe)
Chocolat : no comment (4ème strophe)
Calisson d’Aix : Pour Cali, son expérience (5ème strophe)
Malabar : Nom d’un littoral en Inde (5ème strophe)
Berlingot : Camemberts, lingots (6ème strophe)
Loukoum : no comment (7ème strophe)
Caramel : car Amel est (7ème strophe)

Marshmallow : sur Mars, mal au dos (9ème strophe)
Cachou : il se cache où ?  (12ème strophe)
Crotte(en chocolat évidemment) : Crotte, s’écria Cali (14ème strophe)
Dragée : sous mes draps, J’ai (15ème strophe)
Praline : cucul-la-praline (17ème strophe)
Toffee : Sitôt fini (18ème strophe) – Pour faire plaisir à nos amis d’outre Manche
Truffe (en chocolat évidemment) : no comment (24ème strophe)
Sucette : rien su ! Cette histoire (25ème strophe)
Nougat : se dénoue, gageons (26ème strophe)
Guimauve : elle se languit, Mauvais rêves (29ème strophe)

Si vous comptez bien, il y en a 19 !! 
En effet, je me demande si la 20ème existe vraiment, car je n'en trouve aucune trace nul part !!! pourtant, il me semble l'avoir vu mentionnée quelque part. Mais peut-être est-ce juste le fruit de mon imagination. Enfin, je vous la donne tout de même (mais elle ne compte plus) :

La Guignette  (de Bordeaux): La Guigne », et-cætera (8ème strophe)

J'espère que vous avez passé un bon moment avec ce petit jeu et.......... Joyeux Noël !



 



vendredi 21 décembre 2012

Fin du Monde ?

Si vous lisez ce texte, et c'est une évidence,
C'est que la fin du monde, programmée aujourd'hui,
N'était que galéjade, bêtise, impudence,
Bref, elle n'a pas eu lieu et c'est très bien ainsi !

Car cet évènement, qui met le monde en transe
N'est que le résultat d'une sorte d'écrit
Concocté par les hommes, qui, et ce sans offense,
Depuis la nuit des temps, en font des "conneries" !

Il faut être crétin pour penser que l'absence,
Sur un bout de rocher, d'un futur non prédit,
Entraîne c'est certain, pour seule conséquence,
Qu'inévitablement, notre monde périt.

Et si les religions sortent de leur silence
Maintenant, c'est qu'en vérité je vous le dis
(Et pardonnez-moi pour cette réminiscence)
Ces peurs ancestrales, leur servent d'alibi.

Alors, je vous annonce, car il y a urgence,
Que l'apocalypse, n'est pas pour ce mois-ci
Et que, à l'opposé de tous ces puits de science,
C'est au jour le jour que, l'avenir se construit.

Aussi,tournons le dos à toutes ces croyances
Qui veulent commander et le corps et l'esprit,
Regardons vers demain, agissons en confiance.
En respectant le monde, écoutons nos envies.

Pour conclure, j'aimerais vous dire en confidence :
La fin du monde est là, quand le cœur est transi,
Qu'il s'assèche, égoïste et rentre en somnolence,
L'homme n'existe plus, quand l'amour est parti.
Décembre 2012

mercredi 19 décembre 2012

Conte de Noël

Pour faire patienter les petits (et les grands) enfants, avant l'arrivée du Père Noël, je vous propose un "poème participatif", particulièrement destiné aux gourmands :

Les contes de Noël s'ouvrent sur un phrase,
Usitée, obligée, si indéboulonnable,
Que je vais essayer de rester résonnable
Et surtout du passé, ne pas faire table rase.

Donc,

Il était une fois, dans la cour de récré,
Un groupe de bambins qui tenaient ses assises.
Ils ne fomentaient pas de nouvelles bêtises,
Mais parlaient de Noël, et semblaient excités.

Il n'était déjà plus question de Père Noël,
En classe de CM2, ces gamins sont des grands,
Et cette immense barbe, appât pas si touchant,
Semblait pour ces enfants, un peu artificielle.

Non, le grande question, pour ce temps de vacances,
Bien plus que les cadeaux qu'ils allaient recevoir,
Pour les uns et les autres, était bien de savoir
Où ils allaient passer ce moment de jouissance.

Chacun racontait donc son rêve ou son projet :
Amateur de montagne, André glissait déjà
Sur ses skis, en pensant au fumant chocolat
Qu'il ingurgitera, de retour au chalet.

Pour Cali, son expérience sera indicible,
Car en Inde, elle ira avec ses deux parents.
Longeant le Malabar, en camps itinérants......
Voyage exceptionnel, mais rêve inaccessible !

Benoît, en fin gourmet, attends ce moment-là,
Car toute sa famille viendra dans sa maison,
Apportant des produits de toutes les régions,
Camembert, lingots de chèvre, parts de foie gras.

Pour Amel, c'est l'inverse, c'est elle qui partira
Se gaver de loukoums, de dattes ou bien d'amandes,
Et zut pour les kilos, car Amel est gourmande !
Elle sera en famille, près de Casablanca.

Et puis il y a Gégé, qui n'a jamais de bol,
Que l'on surnomme "la poisse", "la guigne", et-caetera.
La clavicule cassée, son espoir tombe à bas,
Car pour aller sur Mars, il préparait son vol !

"Tu reviendrais casse", dirent-ils en riant.
"Mais j'aurai mal à quoi, sur cette rouge planète ?
Pourquoi aurai-je sur Mars, mal au dos, à la tête ?"
Répondit-il vexé, énervé et boudant.

Enfin, il y a Lila, qui peu à peu blêmit.
Pour cette fin d'année, elle n'ira nulle part.
Contre la joie, les pleurs bâtissent un rempart
Que nul ne peut détruire, même pas les amis.

Tous lui demandèrent "Pourquoi tant de tristesse ?"
Simplement parce que son père sera absent,
Et ne pourra rentrer à la maison à temps.
Elle ne peut lui parler et n'a que son adresse.

"Ah, mais il se cache où ?", questionnèrent-ils en cœur.
Trop loin, dans son pays que l'on nomme Roumanie.
De retour du travail, la police l'a saisi
Afin de l'expulser, provoquant ce malheur.

Elle aurait bien aimé aller le retrouver,
Lui faire cette surprise, avec sa maman,
Mais les temps sont trop durs et le manque d'argent
Ne peut que contrarier cet aimable projet.

"Crotte, s'écria Cali. Cela n'est pas possible !"
Les enfants décidèrent qu'il fallait rechercher
Un moyen lucratif afin de les aider
A rendre réaliste ce rêve inaccessible.

Un fort conciliabule à l'instant s'établit,
Et une idée jaillit lorsqu' Amel déclara
Avec un peu de gêne :"Dans ma chambre, sous mes draps,
J'ai toujours des bonbons et des confiseries !"

La décision fut prise, presqu’un apostolat :
Le dernier jour d'école, le groupe de copains
S'installera pour vendre, au pied d'un grand sapin,
Des sachets de bonbons, douceurs et chocolats.

Sitôt fini d'élaborer ce plan d'action,
Les enfants, plein d'entrain, se répartirent les tâches
Pour chercher les douceurs, sans jouer les apaches,
Et de tous les adultes, susciter l'adhésion.

La sonnette tinta, terminant la récré,
Les élèves rentrèrent dans leurs classes respectives.
L'attention de certains fut loin d'être effective,
Par le projet, l'esprit étant tout absorbé.

La semaine passa, à coups de SMS,
Discussions et colères, prières et même sanglots.
Enfin, toutes les armes que possèdent les marmots
Pour faire plier parents, tontons ou bien maitresses.

Puis ce fut le grand jour, celui tant attendu
Où le petite troupe installa ses tréteaux,
Un sapin décoré et surtout un monceau
De gâteries variées, friandises dodues !

Par solidarité, la foule était présente,
Et chacun était prêt à verser son écot.
Mais malgré l'engouement pour faire ce cadeau,
La somme récoltée ne fut pas suffisante.

C'est alors qu'arriva le dernier des clients,
Un drôle de bonhomme, barbu, d'allure distraite,
Qui soi-disant était aviateur en retraite
Et souhaitait contribuer à cet évènement.

Il prétendit que c'était à cause de son chien,
Dont la truffe est sensible à la douce senteur
Des bonbons parfumés, délices tentateurs,
Qu'il s'était décidé à se mettre en chemin.

"Sans son flair prodigieux, confia-t-il aux enfants,
De votre initiative, je n'en aurai rien su.
Cette histoire me touche et je suis résolu
A faire que Lila rassemble ses parents."

Se penchant vers l'enfant, il lui dit à l'oreille :
"Dans la vie, nul ne doit rester dans l'embarras.
Comme tout se dénoue, gageons que cette fois,
Ton chagrin, tes ennuis iront à la corbeille."

Il donna rendez-vous à toute l'assemblée,
Au grand aéroport, pour le surlendemain,
Où là, il était sûr de mettre dans les mains
De la mère et la fille, les billets convoités.

C'est ainsi qu'au matin, dans une aérogare,
Une bande d'enfants agitaient les menottes
Pour saluer Lila, émue, toute tremblote,
Souriant malgré l'eau perlant de son regard.

Grâce à la volonté de ses jeunes amis,
Elle n'est plus abattue, le tristesse est partie.
Même si de son père, encore elle se languit,
Mauvais rêves et soucis sont sortis de sa vie.

Quelque part, malgré tout, elle fut un peu déçue,
En voyant qu'elle allait monter dans un avion.
Pas l'ombre d'un traineau dans son champs de vision,
Pas de bonhomme en rouge, ni de rennes pansus !

Moralité (Ben dame, il en faut une) :

Et même si parfois ils abîment les dents,
Les bonbons, s'est couru, réunissent les gens !
Décembre 2012
(A vous de jouer maintenant, pour trouver les 20 friandises et douceurs cachées dans ce texte)

lundi 10 décembre 2012

Chocolats de Noël

N'allez pas nigauder, en me voyant passer
Arborant un bidon quelque peu distendu,
Mais sachez que cet air de doux bouddha repu,
C'est l'amour de ma vie qui l'a occasionné !

Car elle a décidé, pour le Noël qui va,
Voulant privilégier le travail fait maison
Et ne pas dépenser à tort ou à raison,
D'offrir à qui le veut, ses propres chocolats.

Et voici la cuisine maintenant transformée,
Les soirs et les weekends, en chocolaterie,
Où l'odeur des carrés fondus au bain-marie,
Se mélange à l'arôme de la fleur d'oranger.

Poudre de cacao, morceaux de noirs fondants,
Pralin et fruits confis ou amandes écrasées,
Se marient aux ganaches parfumées au café
Ou à la fade crème du chocolat blanc.

Tel un petit lutin, ceint d'un tablier blanc,
Consultant sans compter un petit opuscule,
Elle fait des entrechats, brandissant sa spatule,
Dans un état second, mais l’œil toujours gourmand !

J'magine parfois que pendant la journée,
Elle emploie une grande partie de son temps
Afin de concevoir des cocktails détonants
Qu'elle crée, concentrée, lors de chaque soirée.

Il faut la voir, les joues et le front ou le nez,
Maculés de matière, surveillant la cuisson
Ou bien focalisée, tel un fier marmiton,
Par le choix cornélien du moule approprié.

Puis pour napper ses coques, elle est attentionnée.
Elle les fera durcir, avant de les remplir
D'une crème amollie, pour le plus grand plaisir
Des parents, des amis qui vont se délecter.

Et c'est là, justement, que naît la tragédie,
Car invariablement, la fournée démoulée,
Je l'entends questionner : Dis, veux-tu bien goûter ?
Ce qui met dans mon cœur, le plus grand des soucis.

Durant ces derniers mois, pour perdre quelques grammes,
J'ai lutté vaillamment, cela pour accepter
De prendre dix kilos en cette fin d'année ?
L'amour tient en son sein, les prémices du drame !

Lorsque la gourmandise s'allie au sentiment,
On ne peut pas contrer ce besoin infernal
Qui apporte à coup sûr, un surcroît pondéral,
De vouloir écouter son pauvre cœur aimant.

Aussi, en me voyant vous dire la "Bonne Année",
Ne faîtes aucun cas de ces poignées d'amour,
Et même sous couvert de quelques traits d'humour,
Je ne veux pas un mot sur mes rotondités !

Non mais !!!
Décembre 2012
(Et un grand merci à Persilya pour son charmant dessin)

samedi 1 décembre 2012

Les Châtaignes

Les feuilles mortes et les marrons
Recouvrent chemins et allées.
Profitant des derniers rayons,
Nous sommes sortis ramasser
Des châtaignes, des champignons,
Pour remplir nos poches, nos paniers.
Et ce soir, dans notre maison,
Il n'est plus question de télé !

L'envie d'une douce soirée
Rayonne dans notre salon.

On rentre avec application,
De quoi lancer une flambée,
Pour que de rougeoyants tisons
Nous permettent de déguster
Une omelette aux champignons
Et des châtaignes éclatées.
Un peu le genre d'occupation
Qu'aimaient pratiquer nos aînés.

La chaleur de la cheminée
Rayonne dans notre salon.

Par hasard ou prémonition,
Des amis se sont invités.
Ils amènent dans leurs cartons,
Une terine de pâté,
Du cidre et du saucisson,
De quoi boire et se sustenter.
Mais surtout, en bons compagnons,
La gaîté du temps partagé.

La chaleur de l'amitié
Rayonne dans notre salon.

Aussi touchés par l'intuition,
Nos enfants, sans se concerter,
Accourent à cette réunion.
Ils sont bien sûr accompagnés
De leur compagne et compagnon.
Le joie et le cidre bouché
Animent les conversations
Qui emplissent la maisonnée.

La chaleur de cette veillée
Rayonne dans notre salon.

Sans penser à l'animation,
Chien et chats, à pattes fermées,
Ronflent dans un sommeil profond !
La soirée s'est éternisée,
Pour prolonger la sensation
Du plaisir de se retrouver.
Ce sont des instants d'exception
Chargés d'amour et d'amitiés.

Le bonheur de cette soirée
Restera dans notre maison.
Novembre 2012
(Et merci à Amandine pour sa photo)