mercredi 17 juillet 2013

Cocorico !?

Enfin !
Nous l'avons attendu, nous l'avons espéré,
Ce moment de vacances, ce temps de liberté.
Pour retrouver la paix, dans ce monde stressé,
Nul autre besoin que la campagne en été...

Cocorico !
Ah qu'il est amusant, de se voir réveillé
Par un coq impétueux, qui dès potron-minet
Somme les habitants de cette maisonnée
A entamer gaiement, une belle journée.
La veille, arrivés énervés, harassés,
Nous nous sommes couchés, dès la fin du diner.
Mais quel bonheur de voir, en ouvrant les volets,
Le soleil qui se lève sur les champs et les prés.

Cocorico !!
Comme chaque matin, ce coq... déjanté,
Prend un malin plaisir à vouloir claironner
Qu'il est temps d'ouvrir l’œil,  et de se préparer
Pour se mettre en chemin en partant du bon pied.
Mais il faudrait lui dire, que le but des congés,
C'est de permettre aux gens, d'enfin se reposer.
Que si nous sommes là, c'est pour en profiter,
Et que son chant strident, nous rend fort agacé !

Cocorico !!!
Ce matin c'en est trop, cela suffit, assez !!
Nos nerfs sont attaqués, nos tympans sont percés,
Car même en plongeant sous un tas d'oreillers,
Son cri fore la ouate, transperce le duvet.
Que pouvons-nous donc faire, qui trouvera la clé,
Faut-il le museler ou lui mettre un bonnet ?
Mais il devra cesser, ou bien cet obstiné
Finira à coups sûrs, dans une fricassée !

Cocorico !!!!
La nuit fut difficile, le sommeil agité.
Poursuivant ce maudit à grandes enjambées,
Brandissant un couteau d'une main agitée,
L'obsession se fait jour : lui couper le sifflet !
Il est temps de partir, de quitter la contrée.
Tant pis si les congés sont de fait, écourtés,
Nous allons retrouver, de la ville, l'air vicié,
Les cris, les pétarades, les voitures klaxonnées !

Conclusion :
L'an prochain, nous irons contempler les marées !
Sur la plage, au soleil, respirer l'air iodé,
Entendre le clapot des vagues enroulées,
Voir des bateaux ancrés, et des poissons...... muets !!
Juillet 2013

1 commentaire:

  1. Les charmes de la campagne ................... :-)
    J'ai bcp aimé le rythme ( c'était mené tambour battant ) de ton poème rigolo.

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