(Un peu d'optimisme !)
On a
besoin de trois fois rien
Pour
que nos cœurs fassent le plein
De
satisfaction, de tendresse
Un
simple geste de la main
La
joie de se revoir demain
Agissent
comme des caresses
Des
instants brefs, anodins
Un
rai de soleil le matin
Qui
nous donne de l’allégresse
La
risette de ton bambin
Qui tue dans l’œuf le chagrin
Et fait tomber les forteresses
Cueillons ces fleurs dans nos jardins
Goutons ces moments sibyllins
Sans jamais avoir de regrets
Et méfions-nous des aigrefins
Des va-t-en-guerre assassins
Qui ne veulent que tuer la paix
Ces pissefroids, ces malandrins
Qui prêchent de vils lendemains
Ne vont plus être écoutés
Le peuple est seul souverain
Pour décider de son destin
Et affirmer sa liberté
Car dans ce monde de vilains
Lorsque tout espoir se restreint
Il est tant de se recentrer
Sur le bonheur pour que, enfin
Les fleurs éclairent nos chemins
Pour un futur plus apaisé
Il nous faut parfois
trois fois rien
Trois mots sur l’air d’un baladin
Qui nous emportent dans l’ivresse
De vers inscrits sur du vélin
Que l’on parcourt d’un œil badin
Et nous font oublier le stress…
©GG
08-2024