Baigné par un soleil radieux
D’une mer étale, bleutée
D’un paradis béni des dieux
Mais me voilà tout déprimé
Accroché à mon parapluie
Les doigts gourds, le cerveau gelé
La tête et le corps transis
Mon bon monsieur, il n’y a plus d’saisons
Faut bien se faire une raison
J’espérais que les élections
Feraient chanter les lendemains
Qu’enfin l’unique ambition
Serait de nous donner la main
Mais je vois des politiciens
Bien accrochés à leur chapelle
Ne pensant pas au bien commun
Se complaisant dans leurs querelles
Mon bon monsieur, nous voilà bien marron
Faut bien se faire une raison
Je pensais que l’humanité
Prenant conscience des dangers
Serait unie pour protéger
Son biotope menacé
Mais l’homme dans son pré carré
Se fout pas mal de la nature
Tant qu’il peut rouler, consommer
Le reste n’est que fioritures
Mon bon monsieur, les hommes sont couillons
Faut bien se faire une raison
J’envisageais que mes écrits
Petits textes sans importance
Pourraient apporter de l’envie
Aux malmenés de l’existence
Même si ce dessein fictif
Ne semble pas être probant
Je poursuivrais cet objectif
Au risque d’embêter les gens…
Mon bon monsieur, c’est une déraison
Mais faut vous faire une raison !
©GG
10-2024
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