vendredi 10 janvier 2014

A Quoi Bon

A quoi bon faut-il se complaire,
A prendre des résolutions,
Petits vœux toujours éphémères
Rien d'autre que des illusions.

A quoi bon croire que ce monde,
Ne pourra qu'aller mieux demain,
Lorsque l'on voit, chaque seconde,
Le sang couler entre nos mains.

A quoi bon dénoncer ces guerres,
Qui depuis des milliers d'années,
Rendent tous les hommes vulgaires,
Et cultivent la cruauté.

A quoi bon parler de l'amour,
Quand la violence et la haine,
Nous oppressant jour après jour,
Enserrent nos cœurs de chaînes.

Comment penser que des écrits,
Apporteront du réconfort,
A ceux que notre monde fuit,
Pour ne pas regarder la mort.

Pourtant la charge du poète,
Est de soulager les douleurs,
De faire taire les tempêtes,
En semant de petites fleurs !

Mais il dénonce tout autant,
Les sombres travers de son temps,
Révélant malicieusement,
Ce qui nous fait crisser les dents.

Alors si mon temps le permet,
J'essayerai de vous offrir,
En quelques vers, deux, trois couplets,
Pour avoir foi en l'avenir.

Si sur la terre, quelque part,
Mes mots ne touchaient qu'un seul cœur,
Pour lui donner un peu d'espoir,
Je serai fier de mon labeur.

Suivant Esope ou Villon,
Et m'aidant de mots anodins,
Je cultiverai l'illusion,
De me sentir poète, enfin !
Janvier 2014

jeudi 2 janvier 2014

Voeux 2014



En face des temps qui s’annoncent,
Et qui risquent de voir nos fleurs
Croquées, étouffées par les ronces,
Revendiquons du fond du cœur,
Qu’il faut d’l’amour !!!

dimanche 10 novembre 2013

22 h 22

Le sommeil me gagnant, je ferme mon bouquin,
Retire mes lorgnons, tapote l'oreiller.
Puis au radio-réveil, un coup d’œil anodin,
Jeté avant d'éteindre, me fait fort sourciller.

Je lis sur le cadran, vingt deux heures vingt deux.
Je sens votre sourire, disant c'est amusant,
Pensant qu'il ne s'agit que d'un hasard heureux.
Et vous avez raison, c'est certain.............., et pourtant.

Cela fait des années que ce fol phénomène
Fréquemment se produit, et c'est vraiment curieux,
Que fort ingénument, plusieurs fois par semaine,
Je ferme mon bouquin à vingt deux heures vingt deux !

Alors, je me questionne, voulant trouver pourquoi,
Cette chose banale, n'ayant pas d'importance,
Qui ne devrait rester qu'un simple aléa,
Se refait à foison, depuis l'adolescence.

Ai-je reçu un sort, une étrange magie,
Un charme que lança une folle sorcière,
Une idée saugrenue qui surgit dans l'esprit
D'un enchanteur dément ou d'un elfe en colère ?

Non, je ne pense pas qu'un tel envoutement
Soit la cause forcée, de ce coup de hasard.
Quelque soit la raison, c'est sans enchantement,
Que je la noterai sur mon propre grimoire !

Cela n'est pas lié, à ma venue au monde :
D'après l'Etat Civil, ce n'est pas du tout l'heure
Qui me vit un matin, pousser tout à la ronde,
Un cri que mes parents, prirent pour du bonheur.

De la chance ce nombre est-il mon numéro ?
Le signe du destin qui ma rendra heureux ?
Si j'étais un joueur, j'irai au casino
Pour miser ma chemise, sur le nombre vingt deux.

Ou bien ai-je gâché une vraie vocation ?
Ce nombre symbolique serait signe complice,
Plutôt que de vouloir être un écrivaillon,
J'aurai du, tout jeunot, entrer dans la police !

Ou bien Dame Nature, voulant faire un caprice,
A choisi de régler mon cadran biologique
Avec autant de soin, que pour un coucou suisse.
Mon horloge aurait un côté helvétique !

Je pourrai devenir, un fêtard patenté,
Me couchant au matin, pour passer cet écueil.
Mais pendant mon éveil, lors de longues soirées,
Je jette, à cet instant, sur ma montre, un coup d’œil !

Est-ce plus simplement, une prescience innée,
Venant de l'au-delà, un oracle, un présage,
Qui sans me préciser ni le jour, ni l'année,
Donne l'heure du départ de mon dernier voyage ?

Enfin, quoi qu'il en soit, est-ce trop demander
A ce très cher Chronos, de faire qu'une fois,
L'esprit tout étonné, apaisé, rassuré,
Je ferme mon bouquin, à vingt trois heures vingt trois !!

Et le passage à l'heure d'hiver,
Ne modifie pas mon affaire....
Novembre 2013

lundi 9 septembre 2013

Fin des Vacances

Que reste-t-il de ces vacances,
Quand les valises sont bouclées ?
Tout simplement quelques regrets
Et des photos en abondance.
La mer est une délivrance,
Dans notre vie trop sclérosée.
On ne peut qu'être bouche bée
Devant tant de magnificence.

Les enfants ont rangé les jouets,
Ces attributs de leur enfance,
Le râteau et le seau garance
Retrouvent la bouée dégonflée.
Ils en auront à raconter
A l'école, et en l'occurrence,
Ils piaffent déjà d'impatience,
De voir les copains de récré !

Les plus grands sont en pénitence,
En relisant le doux billet
De l'âme sœur d'un été,
Apprentissage de l'absence.
Les images de ces romances
Et le goût des baisers salés,
Resteront dans leurs cœurs gravés,
Premier amour d'adolescence.

Les parents vont abandonner
Le temps d'inaction, d'indolence,
Virant parfois à l'indécence
Des corps enfin en liberté.
Mais il est temps de retrouver
Les collègues, les convenances,
Et quelques dossiers en souffrance.
Au boulot, il faut s'atteler !

La maison redevient silence,
Lorsque les volets sont tirés.
Et la pluie, enfin arrivée,
Supprime l'envie d'insouciance.
Que reste-t-il de nos vacances,
Quand les valises sont bouclées ?
Quelques souvenirs entassés
Dans des bagages en partance.
Septembre 2013

mardi 6 août 2013

Parfois...

Parfois, nous vient l'envie, pour cacher nos aigreurs,
De mettre sur les mots, des touches de couleur.
Devant les embarras, on cherche la chaleur
D'un sourire partagé, et manquant de pudeur,
On parsème ses vers de traits souvent rieurs,
Par crainte de montrer sa peine, sa douleur.

A l'image du clown, cet éternel enfant,
Qui suscite la joie, amuse les passants.
Mais l'unique ressort, de ces amusements,
Est le malheur des autres, presqu'exclusivement !
Et qui sait ce que sont ces propres sentiments,
Quand il quitte la piste, lorsqu'il est hors du champ ?

Masquer la vérité est un jeu tentateur,
Pour les carnavaliers, de Venise ou d'ailleurs.
En fabriquant un monde, anonyme et trompeur,
Ils se grisent de faux, deviennent suborneurs.
Mais parfois sous le loup, se cache des rancœurs,
Qu'ils doivent tempérer, pour rester bambocheurs.

Le monde est ainsi fait, vulgaire, malveillant,
Qu'on ne fait que chercher, depuis la nuit des temps,
Des astuces pour fuir, de multiples tourments.
On déguise sa vie, pour oublier, un temps,
Le plus définitif et le plus angoissant,
Le trépas qui viendra, inéluctablement.

Aussi ne laissez pas ronchonner votre humeur,
Pour des petits textes, qui manquent de hauteur.
Plongez sans retenue, vers ce côté rieur,
Ou sinon vous risquez de gâter votre cœur.
Par des écrits légers, amusants ou moqueurs,
Il est temps de semer, des graines de bonheur !
Août 2013

samedi 27 juillet 2013

Dans la Rue

Pédalant sur ma bicyclette,
Je me balade dans la rue,
Et je croise des inconnus,
Beaucoup de drôles de binettes,
Que j'avais pourtant déjà vues :

Bien accrochée à sa poussette,
Avec deux-trois marmots autour,
La nourrice fait demi-tour,
Trottine vers sa maisonnette,
Craignant toujours d'être à la bourre !

Copies rangées dans sa musette,
Et l'écharpe volant au vent,
Le prof avance l'air content.
Dans un an, enfin la retraite,
Débarrassé des garnements !

Les oreilles dans les casquettes,
Des ados, adossés au mur,
Trouvent que les temps sont trop durs !
Et si on leur prend leurs tablettes,
Penseront-ils à leur futur ?

En tirant sur sa cigarette,
Le boulanger n'est pas serein,
Il ne vend pas assez de pain.
Combien faudra-t-il de chouquettes
Pour le sortir de ce pétrin ?!

Délaissant enfin internet,
Deux gamins découvrent l'amour,
Leurs cœurs deviennent troubadours.
Les doux serments dans leurs mirettes,
Valent mieux que de longs discours...

Une noce, un jour de fête,
Les époux devant la Mairie
Se protègent des grains de riz.
Ils rient et partent en goguette,
Oubliant, un temps, les soucis !

Ayant égaré ses lunettes,
Un petit vieux, tête chenue,
Semble totalement perdu.
Il a hâte qu'enfin s'arrête,
Ce monde qu'il ne comprend plus !

Tout transpirant dans sa liquette,
Passe le docteur, en courant,
Il va au chevet d'un patient.
Mais son diagnostique l'inquiète,
Il craint de trouver un mourant !

Un accident, une boulette,
Un corbillard au carrefour
A fauché la belle-de-jour !
Et la camarde fait risette,
Ses affaires roulent toujours...

J'emmagasine dans ma tête,
Ces instants captés dans la rue,
Qui se succèdent, parfois confus.
Mais cheminant à bicyclette,
C'est la vie que j'ai reconnue !
Juillet 2013

mercredi 17 juillet 2013

Cocorico !?

Enfin !
Nous l'avons attendu, nous l'avons espéré,
Ce moment de vacances, ce temps de liberté.
Pour retrouver la paix, dans ce monde stressé,
Nul autre besoin que la campagne en été...

Cocorico !
Ah qu'il est amusant, de se voir réveillé
Par un coq impétueux, qui dès potron-minet
Somme les habitants de cette maisonnée
A entamer gaiement, une belle journée.
La veille, arrivés énervés, harassés,
Nous nous sommes couchés, dès la fin du diner.
Mais quel bonheur de voir, en ouvrant les volets,
Le soleil qui se lève sur les champs et les prés.

Cocorico !!
Comme chaque matin, ce coq... déjanté,
Prend un malin plaisir à vouloir claironner
Qu'il est temps d'ouvrir l’œil,  et de se préparer
Pour se mettre en chemin en partant du bon pied.
Mais il faudrait lui dire, que le but des congés,
C'est de permettre aux gens, d'enfin se reposer.
Que si nous sommes là, c'est pour en profiter,
Et que son chant strident, nous rend fort agacé !

Cocorico !!!
Ce matin c'en est trop, cela suffit, assez !!
Nos nerfs sont attaqués, nos tympans sont percés,
Car même en plongeant sous un tas d'oreillers,
Son cri fore la ouate, transperce le duvet.
Que pouvons-nous donc faire, qui trouvera la clé,
Faut-il le museler ou lui mettre un bonnet ?
Mais il devra cesser, ou bien cet obstiné
Finira à coups sûrs, dans une fricassée !

Cocorico !!!!
La nuit fut difficile, le sommeil agité.
Poursuivant ce maudit à grandes enjambées,
Brandissant un couteau d'une main agitée,
L'obsession se fait jour : lui couper le sifflet !
Il est temps de partir, de quitter la contrée.
Tant pis si les congés sont de fait, écourtés,
Nous allons retrouver, de la ville, l'air vicié,
Les cris, les pétarades, les voitures klaxonnées !

Conclusion :
L'an prochain, nous irons contempler les marées !
Sur la plage, au soleil, respirer l'air iodé,
Entendre le clapot des vagues enroulées,
Voir des bateaux ancrés, et des poissons...... muets !!
Juillet 2013

lundi 1 juillet 2013

Merci Professeur (Compliment)

L'année se termine pour tous les écoliers.
Donc, à leur intention, je viens de composer
Ce tout petit poème, afin de les aider
A faire un compliment, pour instits...... éreintés !

Aussi :

C'est l'heure des vacances, promesses de douceurs,
Mais nous devons saluer, madame le professeur,
Qui a su nous montrer la joie et la grandeur
D'accéder au savoir, la voie vers le bonheur.

Vous nous avez guidés, avec tant de chaleur,
Essayant de rester toujours de bonne humeur.
Ainsi, nous avons cru, que notre dur labeur,
N'était en fait qu'un jeu, loin de toute frayeur.

Nous qui allons croiser d'autres instituteurs,
Nous envions les petits, l'esprit plein de fraîcheur,
Qui vous verrons, madame, user de tant d'ardeur
Pour semer dans leurs chefs, des rêves en couleur.

L'année se finissant, nous retenons nos pleurs,
Car des "grands" comme nous, préservent leur pudeur !
Au diable les adieux, madame le professeur,
Puisque vous resterez dans un coin de nos cœurs.

(Bien sûr, il est possible de remplacer "madame" par "monsieur", de supprimer des vers ou des strophes. Ceci est un poème modulable à loisir !)
2009-2013

mercredi 19 juin 2013

J'Fais du Vélo !

Un simple rayon de soleil
Me mets les mollets en éveil.
Je joue à fond de ma burette
Pour peaufiner ma bicyclette :
Je graisse chaîne et pignon,
Fixe des pneus sur les rayons.
Enfin j'enfourche mon engin,
Afin de vérifier les freins.

Fini le temps du mécano,
Je suis parti, j'fais du vélo !

Cela faisait plusieurs années
Qu'il se languissait, remisé,
Rêvant de vadrouilles, de randos.
Moi, assis devant mon micro,
Oubliant qu'il nous faut bouger,
Je commençais à m'encroûter !
Je veux retrouver la sveltesse
Qui marqua toute ma jeunesse.

Alors, pour perdre des kilos,
C'est décidé, j'fais du vélo !

Concentré sur ma pédalée,
Mon esprit se sent apaisé.
J'oublie les chagrins, les soucis,
Ces noirs cadeaux que fait la vie.
Les aléas, peines de cœur,
Ce qui met à mal le bonheur,
Sans négliger la maladie,
Qui sera l'ultime défi...

Aussi, pour chasser les sanglots,
Tout oublier, j'fais du vélo !

Un peu serré dans mon cuissard,
Je suis étonné de pouvoir
Accumuler les kilomètres.
Je me sens bien dans tout mon être !
Je roule comme propulsé,
Cheminant sans jamais forcer.
Les jambes se sont débridées
Et les mollets décontractés.

J'avance le vent dans le dos,
Je suis heureux, j'fais du vélo !

Je suis enivré par l'ivresse
De goûter sur moi la caresse
D'un air qui fleure la nature,
Et m'incite à baisser l'allure.
Repérer les coquelicots,
Entendre le chant d'un oiseau,
Deviennent des allégories
Prouvant que ce monde est joli.

Soudain je deviens écolo,
Coucou la vie, j'fais du vélo !

Cela fait maintenant deux heures
Que je roule tout en douceur.
Il est temps de faire une pause
Pour prendre un peu de saccharose,
Afin d’éviter la fringale
Qui guète le coursier cigale.
Une boisson au goût sucrée
Est propulsée dans mon gosier.

Boire au bidon, c'est rigolo,
Comme les pros, j'fais du vélo !

Je regarde mon GPS,
Et mets en doute sa justesse,
Car le chiffre fait apparaître
Un grand nombre de kilomètres.
Je me suis peut-être emballé,
Mais maintenant je dois rentrer.
Le retour vers le domicile
Risque fort d'être difficile.

Car moi, je n'ai pas d'EPO,
Même rincé, j'fais du vélo !

Je sais pourquoi j'ai avancé
Avec tant de facilité :
Le vent que j'avais dans le dos,
Je l'ai de face, et c'est ballot !
Les bourrasques sont si violentes,
Que je pédale en descente !
Même si je fais la grimace,
Je suis plus lent qu'une limace...

J'en bave des ronds de chapeau,
Mais pas le choix, j'fais du vélo !

Pédaler au bord de la mer
Peut devenir un vrai calvaire,
Si, comme les mauvais marins,
On ne prévoit pas son chemin.
Les guibolles en accordéon,
Les mains crispées sur le guidon,
Tous mes muscles se tétanisent,
Même ma volonté se brise.

Je n'ai pas l'âme d'un maso,
Ras le bol, fini le vélo !

Que ce retour a été long,
Mais je vois enfin la maison.
Vite, finir cette balade,
J'ai les fesses en marmelade.
Je suis brisé, vidé, rompu,
Tout mon corps semble courbatu.
C'est digne d'un toxicomane,
Que d'être accro à la bécane !

Arrivé je vais illico,
Balancer ce maudit vélo !

Mais je sais bien au fond de moi,
Que malgré tous ces aléas,
Sans pour cela être girouette,
Je reprendrai ma bicyclette !
Car tout en roulant à vélo,
On retrouve ses joies d'ado,
Recouvre son esprit rebelle,
Aussi libre qu'une hirondelle !

Donc, quand le temps sera au beau,
Résolu, j'ferai du vélo !!
Juin 2013

lundi 3 juin 2013

Où Sont Passés Nos Rêves ?

Dans la grisaille ambiante, plaignez le pauvre auteur
Qui n'a qu'une ambition, celle de vous distraire,
Mais dont l'inspiration, face à toutes ces guerres,
Ne génère qu'images dépourvues de couleur.

Même si le soleil darde bien ses rayons,
Que le printemps s'annonce, renaissance sereine,
Nul ne peut endiguer cet océan de haine
Qui suinte des nouvelles diffusées à foison.

On a beau essayer de se changer la tête,
D'aller se promener, de rêver de vacances,
De s'étourdir de chants, de musiques et de danses,
Le cœur reste figé, ne part plus en goguette.

Au nom de quel principe a-t-on pu laisser faire
En sorte d'oublier les sublimes idéaux
De paix, de libertés, pour que les gens, égaux,
Ne se regardent plus comme des adversaires ?

Vous me direz : "voyons, ce ne sont qu'utopies,
Que la vie n'est pas simple, qu'il y a des écueils,
Qu'il faut de ces marottes savoir faire le deuil,
La quête de bonheur, n'est que vue de l'esprit !".

Et pourtant ces idées, venues de notre enfance,
Qui devaient nous aider à vivre pleinement,
En comprenant les autres et en les acceptant,
Etaient gages de paix, d'amour et de confiance.

Confiance en l'être humain, dont seule la pensée
Peut combattre le poids de l'animalité
Que nous portons en nous, et que la société,
En toute diligence, se doit de museler.

Et comment expliquer ces communautarismes
Ethniques, économiques, religieux, fanatiques,
Qui piétinent l'esprit, prônant un idyllique
Paradis pour eux-mêmes, sous couvert d'altruisme.

Que dire des moyens, que ces gens utilisent,
Refusant le dialogue, l'écoute, le discussion.
C'est à coups de violence, tueries, explosions,
Qu'ils masquent surement, leur propre couardise.

Au nom de grands préceptes, on voit tout un chacun
Vouloir anéantir son voisin, son prochain.
Est-ce que vieillissant, je ne comprends plus rien
A ce monde égoïste qui nie le genre humain ?

Le reste de nos vies sera désespérant.
La haine planera, véritable vautour,
Sans qu'un monde meilleur ne voit enfin le jour !
Où sont passés nos rêves et nos espoirs d'enfants ?

Addendum :
Parce qu'au fond de moi, existe un optimisme
Puéril et maladroit, je crois que malgré tout,
L'homme s'en sortira, car il a les atouts
Pour vaincre, à nouveau, tout cet obscurantisme !
Mai 2013